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 Vient de paraitre aux éditions Talents Hauts : Mary Sidney alias Shakespeare. 

Après avoir soutenu cette hypothèse dans son spectacle homonyme, Aurore Evain couche sur le papier cette théorie s’appuyant sur les recherches de l’universitaire états-unienne Robin P. Williams à propos Mary Sidney Herbert, comtesse de Pembroke. Elle nous embarque dans une enquête passionnante visant à interroger la « paternité » de la plus grande œuvre théâtrale. 

Notre enquêtrice dresse d’abord le portrait-robot de la personne à qui l’on attribue une œuvre traduite dans des dizaines de langues et étudiée chaque année par des millions d’élèves. Elle met ensuite en évidence qu’il n’est pas certain qu’elle ait été écrite par William Shakespeare, le doute sur son auctorialité étant d’ailleurs un truisme dans les milieux universitaires anglais. 

La suspecte numéro deux est Mary Sidney, comtesse de Pembroke, femme cultivée, l’une des plus brillantes écrivaines du xvie siècle, parfaitement érudite, influente à la Cour d’Angleterre et en prise directe avec la vie politique de l’Europe de son temps. Une candidate beaucoup plus vraisemblable.

Ainsi, d’indices troublants en recoupements probants, « l’inspectrice » Evain démontre avec rigueur et légèreté que, s’il est assez improbable que William Shakespeare ait écrit la moindre ligne des œuvres qui lui sont attribuées, il est en revanche très vraisemblable que Mary Sidney, comtesse de Pembroke, en soit la véritable autrice.

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LA PRESSE EN PARLE :
« une enquête captivante », « passionnante », « un livre aussi génial que déroutant », « une pépite », « un humour immense »…

Rencontres et dédicaces avec l’autrice !

Laodamie, de Catherine Bernard raconte le destin de deux soeurs rivales en amour, mais néanmoins amies. Elle est la première tragédie d’une autrice créée à la Comédie-Française. Et ce n’est pas le seul enjeu symbolique de cette puissante oeuvre, qui n’avait jamais été remise en scène depuis sa création en 1689…

Laodamie est tiraillée entre son devoir de souveraine, sa passion dévorante pour le prince Gélon et sa profonde affection pour sa sœur Nérée à qui ce dernier est promis. Loin de réduire l’intrigue à un rapport de jalousie et de rivalité, avec ce triangle amoureux, la subversive autrice renverse les constructions masculines et féminines de l’héroïsme, et expose clairement le conflit entre gynécocratie et patriarcat : quand on naît femme, les compétences et la légitimité ne suffisent pas pour gouverner.

Résidence de création au Théâtre des Îlets – CDN de Montluçon et à La Ferme de Bel Ebat – Théâtre de Guyancourt

Mise en scène Aurore Evain – Scénographie Carmen Mariscal – Costumes Tanya Artioli – Création musicale : Nathan Gabily – Chant : Amal Allaoui – Avec Amal Allaoui, Nathalie Bourg, Mona El Yafi, Nathan Gabily, Matila Malliarakis, Catherine Piffaretti – Visuel de Carmen Mariscal, série « Coiffes » – Collaboration artistique Elise Prevost

Coproduction La Ferme de Bel Ebat – Théâtre de Guyancourt / Le Théâtre des Îlets – CDN de Montluçon / Le Vivat – Scène conventionnée d’Armentières

DATE DE CREATION : La Ferme de Bel Ebat – Théâtre de Guyancourt, le 27 février 2024

Prochaines représentations : Théâtre municipal Berthelot – Jean Guerrin de Montreuil et Théâtre des Îlets – CDN de Montluçon (sept. 2024)

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500 ans avant l’illustre La Fontaine, la poétesse écrit de magnifiques fables animalières inspirée d’Ésope. Une écriture sans concession, vive et acérée. 

Première femme fabuliste, Marie – surnommée « de France » lors de sa redécouverte à la Renaissance – accorde souvent dans ses fables une place inhabituelle à la parole féminine. Celles-ci apparaissent comme l’une des plus belles réussites narratives et poétiques du XIIe siècle. Avec la contribution musicale et complice d’Isabelle Olivier, Aurore Evain met en scène l’illustre talent de cette grande autrice injustement oubliée par l’histoire.

Spectacle musical à partir de 6 ans – en coproduction avec La Ferme de Bel Ebat – Théâtre de Guyancourt, avec le soutien du Théâtre des Îlets-CDN de Montluçon

Texte Marie de France – Traduction Françoise Morvan (Actes Sud)  Mise en scène Aurore Evain – Création musicale Isabelle Olivier –  Avec Matila Malliarakis (reprise de rôle) et Isabelle Olivier (harpe) – Scénographie Charline Fauveau et Carmen Mariscal – Costumes Tanya Artioli – Création lumières Jean-Michel Wartner Création graphique Charline Fauveau – Création vidéo et mapping Philippe Séon – Affiche Clara Vanbrabant

PROCHAINES DATES :

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Contes des Fées de Marie-Catherine d’Aulnoy (1697)

Trois fées sorties d’un livre content les aventures d’héroïnes métamorphosées en animaux, sous la plume de la plus prolifique conteuse du Grand Siècle, au son des compositrices de l’époque.

Aurore Evain restaure la mémoire de Marie-Catherine d’Aulnoy, autrice dont la vie fut fortement mouvementée jusqu’à son installation à Paris en 1690. Elle publie alors ses quatre volumes des Contes des Fées en 1697. Oubliées aujourd’hui, ce spectacle féerique redonne à ces pépites littéraires l’éclat qui leur avait été ravi des siècles durant, accompagnées par des airs de compositrices baroques du 17ème siècle et des chansons du 20ème siècle.

Spectacle musical, à partir de 4 et 8 ans.

Deux contes : La Belle aux cheveux d’or / Chatte blanche

Adaptation et mise en scène Aurore Evain • Direction musicale Amal Allaoui • Avec Nathalie Bourg, Amal Allaoui (chant lyrique), Alice Trocellier (viole de gambe) • Musique Antonia Bembo, Élisabeth Jacquet de la Guerre, Barbara Strozzi, Francis Poulenc, Barbara, Cécile Caulier, Dalida, Brigitte Fontaine, Allain Leprest, Hélène Martin, Anne Sylvestre…  • Costumes et scénographie Tanya Artioli, avec le regard de Carmen Mariscal • Assistanat : Alice Roudier • Création lumière : Jean-Michel Wartner • Régie Thibaud Marchesseau •

Coproduction Ferme de Bel Ebat – Théâtre de Guyancourt. Avec le soutien du Centre Nationale de la Musique, du Théâtre des Îlets – CDN de Montluçon, du CNM (Centre National de Musique), des éditions Talents Hauts, de la SIEFAR et de Montreuil en Avignon.

PROCHAINES DATES :

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Et si Shakespeare était une femme ? Telle est la question… et l’enjeu de cette enquête intrigante proposée par Aurore Evain d’après les recherches de l’américaine Robin P. Williams. Une plongée au temps des sœurs de Shakespeare, au cours de laquelle se dessinera le destin hors du commun d’une femme savante de la Renaissance anglaise, Mary Sidney Herbert, comtesse de Pembroke.

A travers ce spectacle, Aurore Evain, accompagnée de la comédienne Fanny Zeller, soutiendra cette hypothèse qui a de quoi hanter tout masculiniste qui s’ignore. Avec rigueur et humour, en s’appuyant sur les textes shakespeariens eux-mêmes, un véritable jeu de construction mental sur l’existence d’un génie féminin de la littérature, une femme de pouvoir, puissante, d’une incomparable érudition, comme la Renaissance sut en produire…

D’après l’essai de Robin P. Williams Sweet Swan of Avon, Did a Woman Write Shakespeare ?Traduction, Adaptation & Mise en scène Aurore Évain • Collaboration artistique Isabelle Gomez • avec Aurore Évain & Fanny Zeller • Scénographie / Vidéos / Affiche Carmen Mariscal • Costumes Tanya Artioli • Création lumières Jean-Michel Wartner Création Motion Design et Postproduction Célian Hurtado et Carl Vaunac • L’essai de Robin P. Williams Sweet Swan of Avon, Did a Woman Write Shakespeare ? est publié chez Wilton Circle Press (2006) – Adapatation à paraître prochainement chez Talents Hauts •  Photo de la série « La Soeur de Shakespeare » par Carmen Mariscal. 

Production Compagnie La SubversiveCoproduction Théâtre des Îlets – CDN de Montluçon région Auvergne – Rhône-Alpes, Ferme de Bel-Ebat – théâtre des Guyancourt. Avec le soutien de la Mary Sidney Society.

Date passée : Sorbonne, Amphithéâtre Richelieu, 27 novembre 2023.

Prochaines dates : Glob Théâtre de Bordeaux, fév. 2025

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Comédie d’intrigue déjantée, au ton burlesque, La Folle Enchère de Madame Ulrich met en scène les déboires d’une « Argante » pendante du vieil « Argante » des Fourberies de Scapin.

Une bourgeoise fortunée est séduite par un petit Comte qui s’avère être… l’amante de son fils. Mère ridicule, pathétique dans son refus de vieillir, elle est la dupe de cette jeune travestie et du duo impitoyable que forment son fils et son valet. L’originalité de cette pièce furieusement baroque tient à l’inversion des rôles de sexe, qui aboutit à la mise aux enchères du prétendu comte et à son faux enlèvement par une marquise n’ayant jamais existé…

Elle est la première comédie publiée par une femme représentée à la Comédie-Française. A l’occasion de sa première reprise depuis sa création en 1690, La Subversive rythme cette supercherie corrosive en mêlant Bach aux chants « pop rock » de la joyeuse équipe des dupeurs et dupés, faisant résonner les mélodies baroco-rock… d’Eddy de Pretto, Mylène Farmer, Arthur H, Brigitte Fontaine, Alain Bashung, Jacques Higelin.

Spectacle en coproduction avec La Ferme de Bel Ébat – Théâtre de Guyancourt et le Théâtre des Îlets – CDN de Montluçon. Créé en résidence à La Ferme de Bel Ébat – Théâtre de Guyancourt en novembre 2019. Avec le soutien de l’Adami, de La Spedidam, des éditions Classiques Garnier et de la société Jive Planet.

Mise en scène Aurore Evain  Avec Aurore Evain, Benjamin Haddad Zeitoun, Matila Malliarakis en alternance avec Nathan Gabily, Julie Ménard, Catherine Piffaretti Costumes Tanya Artioli Scénographie Carmen Mariscal – Création lumière Jean-Michel Wartner

Date passée : Théâtre Kantor, ENS de Lyon, 16 novembre 2023

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