L’oeuvre de Shakespeare a-t-elle été écrite par une femme ? Telle est la question…
Après avoir soutenu cette hypothèse dans son spectacle homonyme, Aurore Evain couche sur le papier cette théorie s’appuyant sur les recherches de l’universitaire états-unienne Robin P. Williams à propos Mary Sidney Herbert, comtesse de Pembroke. Elle nous embarque dans une enquête passionnante visant à interroger la « paternité » de la plus grande œuvre théâtrale.
Notre enquêtrice dresse d’abord le portrait-robot de la personne à qui l’on attribue une œuvre traduite dans des dizaines de langues et étudiée chaque année par des millions d’élèves. Elle met ensuite en évidence qu’il n’est pas certain qu’elle ait été écrite par William Shakespeare, le doute sur son auctorialité étant d’ailleurs un truisme dans les milieux universitaires anglais.
La suspecte numéro deux est Mary Sidney, comtesse de Pembroke, femme cultivée, l’une des plus brillantes écrivaines du xvie siècle, parfaitement érudite, influente à la Cour d’Angleterre et en prise directe avec la vie politique de l’Europe de son temps. Une candidate beaucoup plus vraisemblable.
Ainsi, d’indices troublants en recoupements probants, « l’inspectrice » Evain démontre avec rigueur et légèreté que, s’il est assez improbable que William Shakespeare ait écrit la moindre ligne des œuvres qui lui sont attribuées, il est en revanche très vraisemblable que Mary Sidney, comtesse de Pembroke, en soit la véritable autrice.
À paraître le 22 février 2024 aux éditions Talent Haut
PRÉCOMMANDES OUVERTES
Plusieurs rencontres et dédicaces avec l’autrices sont prévues ! Cliquez ici pour ne pas les manquer…